A partir de 12 ans
Résumé
Pour la première fois de sa vie, Ginny Moon a trouvé sa Maison-pour-Toujours : un foyer avec une famille aimante qui saura la protéger et l'entourer. Le foyer dont n'importe quel enfant adopté pourrait rêver. Alors pourquoi cette adolescente de 14 ans cherche-t-elle à tout prix à se faire kidnapper par sa mère biologique, incapable de s'occuper d'elle ? Pourquoi Ginny veut-elle absolument retourner dans cet appartement où elle a failli mourir ?
C'est une adolescente comme les autres : elle joue de la flûte, s'entraîne pour le tournoi de basket de l'école et étudie les poèmes de Robert Frost, à un détail près : elle est autiste.
Et certaines choses sont très importantes pour elle : commencer sa journée avec précisément neuf grains de raisin, chanter sur Michael Jackson (son idole), manger de la pizza au bacon et à l'ananas et, surtout, retrouver sa mère biologique pour pouvoir s'occuper de sa Poupée, qui court un grand danger.
Avec les moyens limités et pourtant redoutables d'une enfant enfermée dans son monde intérieur, Ginny va tout mettre en œuvre pour la sauver.
Avis
Ce livre avait beaucoup fait parler de lui cet été, et pas seulement auprès des lecteurs ados. Il fallait donc absolument que j’aille vérifier par moi-même si il valait vraiment le coup !
Tout d’abord, il faut savoir que l’auteur de ce roman est lui-même parent adoptif d’une jeune fille autiste, ce qui apporte plus de crédits à ses propos. Et sur ce point, justement, ce livre nous permet d’en apprendre beaucoup sur ce trouble, car toute l’histoire se passant à travers les yeux de Ginny, on peut véritablement découvrir sa manière de penser. C’est étrange, parfois drôle, parfois dérangeant, toujours très intéressant.
Malgré une écriture de très grande qualité, j’ai parfois trouvé qu’il y avait quelques longueurs, une grande révélation qui n’en était absolument pas une pour moi, et certains événements s’enchainent parfois de manière un peu artificielle.
Vous l’aurez compris, ce n’est pas mon plus grand coup de cœur de l’année, mais pour avoir traité d’un sujet si particulier il fallait absolument le citer ici !
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Extrait
Le bébé électronique en plastique n'arrête pas de pleurer.Mes Parents-pour-toujours disent que c'est pareil qu'un vrai bébé même si je pense le contraire.Il est jamais content.Même quand je le berce.
Thèmes : Austisme – Maltraitance – Adoption –